
prime à la conversion conditions: éligibilité et démarches
prime à la conversion conditions: découvrez votre éligibilité, les véhicules concernés et les démarches à suivre pour bénéficier de l'aide.
Dec 2, 2025
La prime à la conversion, c'est un peu comme une recette de cuisine : pour qu'elle soit réussie, il faut réunir les bons ingrédients. Ici, il y en a trois principaux : vos revenus, la voiture que vous envoyez à la casse, et celle, plus propre, que vous comptez acheter. Si ces trois éléments correspondent aux critères, alors vous êtes sur la bonne voie.
Les conditions de la prime à la conversion, comment ça marche ?

Pour bien comprendre si vous pouvez prétendre à cette aide, il faut voir l'éligibilité comme un puzzle. Il y a trois pièces maîtresses, et il est indispensable de toutes les avoir pour que le tableau final soit complet. Si une seule pièce manque, impossible de toucher la prime.
Pour faire simple, voici comment s'articule le dispositif.
Les 3 piliers de l'éligibilité à la prime
Ce tableau résume les trois critères fondamentaux pour savoir si vous pouvez bénéficier de la prime à la conversion.
Critère | Ce que cela signifie pour vous | Exemples concrets |
|---|---|---|
1. Votre situation personnelle | Votre éligibilité et le montant de l'aide dépendent directement de vos revenus. L'indicateur clé est votre revenu fiscal de référence (RFR) par part. | Un RFR par part inférieur à 15 400 € vous donne accès à une prime plus élevée qu'un RFR compris entre 15 400 € et 24 900 €. |
2. Votre ancien véhicule | La voiture que vous mettez à la casse doit être suffisamment ancienne et polluante pour justifier son retrait de la circulation. | Il s'agira souvent d'une voiture diesel immatriculée avant 2011 ou d'une essence d'avant 2006. |
3. Le nouveau véhicule acheté | La voiture que vous achetez (neuve ou d'occasion) doit être plus écologique. Elle doit respecter des seuils d'émissions de CO2 et un prix d'achat maximum. | Achat d'une voiture électrique neuve, d'une hybride rechargeable, ou d'un véhicule Crit'Air 1 d'occasion. |
Chacun de ces piliers est essentiel. Si votre revenu est éligible mais que votre vieille voiture est trop récente, ça ne fonctionnera pas.
Une aide ciblée pour un impact maximal
Au fil des années, le gouvernement a resserré les boulons pour que cette aide aille vraiment à ceux qui en ont le plus besoin et pour accélérer le verdissement du parc automobile français. L'objectif est double : donner un coup de pouce aux ménages modestes et retirer de la circulation les véhicules les plus polluants.
Et les chiffres le prouvent ! En 2022, par exemple, 70 % des véhicules mis au rebut dans le cadre de ce dispositif étaient des diesels, souvent les plus anciens. Dans le même temps, 59 % des voitures achetées grâce à la prime étaient des modèles à très faibles émissions. Ces statistiques, consultables sur les données officielles du gouvernement, montrent bien que le système fonctionne.
La prime à la conversion n'est pas qu'une simple subvention. C'est un véritable outil stratégique pour encourager une mobilité plus propre, en rendant les véhicules verts plus accessibles.
Ce guide est là pour vous aider à y voir clair. Nous allons décortiquer ensemble chaque condition, pas à pas, pour que vous puissiez vérifier rapidement si vous êtes dans les clous.
Votre situation personnelle et financière : le point de départ

Maintenant que vous avez saisi l'idée générale, passons aux choses sérieuses. Les conditions de la prime à la conversion dépendent d’abord de vous, de votre situation personnelle et financière. C'est la toute première étape, et sans doute la plus importante. C’est elle qui va déterminer si vous avez droit à l'aide, et surtout, combien vous allez toucher.
Au cœur de cette vérification se trouve un indicateur clé : le Revenu Fiscal de Référence (RFR) par part. Attention, ce n'est pas votre salaire net ! C'est un chiffre calculé par l'administration fiscale qui englobe tous les revenus de votre foyer. Son rôle ? Permettre à l'État d'adapter son aide pour soutenir en priorité les ménages qui en ont le plus besoin.
Pour le trouver, rien de plus simple. Munissez-vous de votre dernier avis d'imposition, on vous guide.
Comment calculer votre RFR par part ?
Pas de panique, le calcul est une simple division qui vous donnera immédiatement une idée claire de votre situation par rapport aux plafonds officiels.
Repérez votre RFR total : Il se trouve sur la première page de votre avis d'imposition, sur la ligne "Revenu fiscal de référence".
Trouvez votre nombre de parts fiscales : Cette information est juste à côté, souvent dans un encadré intitulé "Nombre de part(s)".
Divisez l'un par l'autre : L'opération est toute bête :
RFR total / Nombre de parts. Le résultat obtenu est votre fameux RFR par part.
Par exemple, pour un couple marié (2 parts) avec un RFR de 30 000 €, le RFR par part est de 15 000 €. Pour une personne seule (1 part) avec un RFR de 22 000 €, son RFR par part est logiquement de 22 000 €.
C'est ce chiffre final qu'il faudra comparer aux plafonds fixés par le gouvernement. Ces seuils évoluent, alors assurez-vous de toujours consulter les barèmes les plus récents au moment où vous faites votre demande.
Les seuils de revenus qui changent tout
L'administration a mis en place différentes tranches de revenus qui jouent directement sur votre éligibilité et le montant de la prime. La règle est simple : plus votre RFR par part est bas, plus l'aide de l'État sera conséquente.
Voici les paliers essentiels à connaître :
RFR par part ≤ 7 100 € : Vous faites partie des ménages considérés comme très modestes. C’est ici que les montants d'aide sont les plus élevés.
RFR par part ≤ 15 400 € : C’est le seuil principal pour obtenir une prime intéressante, surtout si vous êtes un "gros rouleur" (plus de 12 000 km par an pour le travail) ou si vous habitez dans une ZFE.
RFR par part ≤ 24 900 € : Même avec ce revenu, vous pouvez encore prétendre à une aide si vous vivez ou travaillez dans une Zone à Faibles Émissions (ZFE-m) et que vous achetez un véhicule propre.
Ces plafonds sont vraiment la clé pour comprendre les différentes conditions de la prime à la conversion. Pour y voir plus clair, n'hésitez pas à consulter notre guide détaillé sur les montants de la prime à la conversion en fonction de votre profil et du véhicule que vous visez.
Les autres conditions personnelles à ne pas oublier
Votre revenu n'est pas le seul critère. D'autres conditions, plus faciles à vérifier, sont tout aussi obligatoires. Oubliez-en une seule, et c'est le refus assuré pour votre dossier.
Vérifiez bien que vous remplissez tous ces points :
Être majeur : Vous devez avoir 18 ans révolus.
Résider en France : La prime est réservée aux personnes qui ont leur domicile fiscal en France.
Être le propriétaire du véhicule à détruire : C'est un point absolument crucial. La carte grise (certificat d'immatriculation) du véhicule destiné à la casse doit être à votre nom depuis au moins un an avant la date de facturation de votre nouvelle voiture.
Cette dernière règle est là pour une bonne raison : éviter les achats de vieilles voitures juste pour toucher la prime. Elle garantit que l'aide va bien aux personnes qui se séparent de leur véhicule de tous les jours. Une fois que vous avez validé tous ces aspects, vous avez fait un grand pas vers l'obtention de votre aide
Le véhicule à mettre au rebut : quels sont les critères à respecter ?
Vous avez vérifié que votre situation personnelle et vos revenus vous rendent éligible ? C'est une excellente première étape. Mais attention, toutes les vieilles voitures ne se valent pas aux yeux de l'État. Pour bénéficier de la prime, le véhicule que vous envoyez à la casse doit lui aussi répondre à des conditions très précises.
Voyez ce véhicule comme le sésame qui vous ouvre droit à l'aide. Si ce sésame n'est pas le bon, la porte restera fermée, peu importe que vous remplissiez les autres critères. L'objectif du gouvernement est clair : s'assurer que seuls les véhicules les plus anciens, et donc les plus polluants, sont retirés des routes.
L'âge du véhicule, un critère non négociable
Le tout premier filtre, c'est l'âge de votre voiture. La date de sa première immatriculation est déterminante pour savoir si elle est considérée comme assez "vieille" pour être éligible.
Les seuils diffèrent selon le carburant :
Votre véhicule doit être immatriculé avant janvier 2011 s'il roule au diesel.
Il doit être immatriculé avant janvier 2006 s'il s'agit d'un modèle essence.
Pour vérifier, c'est très simple : prenez votre carte grise (le certificat d'immatriculation) et regardez la date inscrite au repère B. C'est cette date qui fait foi. Si elle est antérieure aux limites ci-dessus, votre voiture a passé le premier test avec succès.
Une situation administrative irréprochable
Au-delà de son âge, la situation administrative de votre voiture doit être absolument impeccable. C'est une condition sine qua non pour que votre dossier avance sans encombre, car l'administration va vérifier chaque point à la loupe.
Voici les conditions à remplir impérativement :
Immatriculation française : Le véhicule doit bien sûr posséder une immatriculation française en cours de validité.
Absence de gage : Il ne doit pas être gagé. Pour le prouver, rien de plus simple : obtenez en quelques clics un certificat de situation administrative (le fameux "certificat de non-gage") sur le site du gouvernement.
Assurance en règle : Votre voiture doit être couverte par une assurance valide le jour où vous la remettez pour destruction.
Pas un véhicule endommagé : Il ne doit pas être classé comme "véhicule endommagé" par un expert, suite à un accident par exemple.
Ces règles visent simplement à s'assurer que vous êtes bien le propriétaire légal du véhicule et qu'il n'est pas déjà destiné à la destruction pour une autre raison. Un seul de ces points manquant, et c'est le refus assuré.
Le certificat de non-gage, ce n'est pas juste un papier de plus. Il atteste que votre véhicule est "libre" de toute contrainte administrative ou financière, et qu'il peut être légalement cédé pour destruction. C'est une pièce maîtresse de votre dossier.
La destruction obligatoire dans un centre VHU agréé
C'est l'étape finale pour votre ancienne voiture, et elle n'est pas négociable. Impossible de la laisser dans un coin du jardin ou de la vendre pour pièces. Pour que la prime soit validée, vous avez l'obligation de la confier à un centre VHU (Véhicules Hors d'Usage) agréé par la préfecture.
C'est uniquement ce professionnel qui pourra vous délivrer le document le plus important de cette phase : le certificat de destruction. Ce papier officiel est la preuve que votre voiture a été prise en charge dans les règles de l'art, en respectant toutes les normes environnementales pour la dépollution et le recyclage.
Ce certificat est la clé qui vous permettra de finaliser votre demande de prime. Sans lui, votre dossier est bloqué. Pour que cette étape se déroule sans stress, vous pouvez tout savoir sur la procédure pour céder un véhicule à un centre agréé et être certain que tout est en ordre. Une fois cette formalité accomplie, vous n'aurez plus qu'à vous concentrer sur le choix de votre nouvelle voiture
Choisir le bon véhicule neuf ou d'occasion
Maintenant que les feux sont au vert concernant votre situation personnelle et votre ancien véhicule, il est temps de se projeter. Le but de la prime à la conversion, c'est bien de vous aider à passer à un modèle plus respectueux de l'environnement. Du coup, la voiture que vous allez acheter ou louer, qu'elle soit neuve ou d'occasion, doit elle aussi cocher des cases bien précises.
Voyez ces critères comme des filtres. Pour être éligible, votre future voiture doit passer à travers plusieurs mailles du filet sans accroc. Les trois points de contrôle principaux sont son prix d'achat, son poids et, bien sûr, son niveau d'émissions de CO2. Chaque type de motorisation (électrique, hybride, Crit'Air 1) a ses propres règles du jeu.
Les critères écologiques et financiers à la loupe
Le critère numéro un, le plus important, c'est le niveau de pollution. L'État a mis en place des plafonds d'émissions de CO2 assez stricts pour garantir que votre nouvel achat soit un vrai plus pour la qualité de l'air.
Ensuite, le prix du véhicule est aussi limité. Cette aide n'a pas été pensée pour financer des voitures de luxe, mais bien pour rendre la mobilité propre accessible au plus grand nombre. Le coût total d'acquisition, y compris l'achat des batteries pour une électrique, ne doit pas dépasser 47 000 € TTC.
Enfin, un critère de poids s'ajoute à la liste : la masse en ordre de marche du véhicule ne doit pas aller au-delà de 2,4 tonnes. L'idée est simple : ne pas encourager l'achat de véhicules très lourds, même électriques, car leur fabrication et leur utilisation ont aussi un impact.
Pour résumer, voici les conditions à respecter pour votre future voiture :
Pour une voiture particulière (VP) neuve ou d'occasion : Elle doit impérativement être classée Crit'Air 1 ou, si elle est 100 % électrique, n'émettre aucun CO2 (0 g/km).
Plafond d'émissions : Ses émissions de CO2 doivent être inférieures ou égales à 122 g/km (selon la norme WLTP) si elle est neuve, ou 132 g/km si c'est une occasion.
Un engagement minimum : Vous ne pouvez pas la revendre dans l'année qui suit son achat, ni avant d'avoir parcouru au moins 6 000 km.
L'infographie ci-dessous rappelle visuellement les conditions que doit remplir le véhicule que vous envoyez à la casse.

Ces seuils d'âge et cette exigence administrative sont vraiment les toutes premières étapes à valider avant même de commencer à regarder les annonces.
Quel montant de prime selon votre situation ?
Le coup de pouce financier que vous allez recevoir n'est pas fixe. Il dépend de deux choses : votre revenu fiscal de référence (RFR) par part et le type de véhicule que vous choisirez. La logique est simple : plus vos revenus sont modestes et plus le véhicule est "propre", plus la prime sera généreuse.
L'aide peut couvrir jusqu'à 80 % du prix d'achat du véhicule, tout en respectant les plafonds définis. C'est un levier financier vraiment puissant pour changer de voiture sans se ruiner.
Pour vous aider à y voir plus clair, voici un tableau qui simplifie tout ça.
Comparatif des montants de la prime par véhicule et revenu
Visualisez l'aide possible en fonction du type de véhicule (neuf ou occasion) que vous souhaitez acquérir et de votre revenu fiscal de référence par part.
Catégorie de véhicule | Votre revenu (RFR/part) | Montant de la prime |
|---|---|---|
Voiture électrique ou hydrogène neuve | ≤ 7 100 € ou ≤ 15 400 € | 5 000 € |
Voiture électrique ou hydrogène d'occasion | ≤ 7 100 € ou ≤ 15 400 € | 5 000 € |
Voiture Crit'Air 1 neuve ou occasion (CO2 ≤ 132g/km) | ≤ 7 100 € ou ≤ 15 400 € | 3 000 € |
Comme vous le voyez, les conditions de la prime à la conversion poussent clairement vers l'achat de véhicules zéro émission. Pour ces modèles, les montants sont les mêmes que vos revenus soient modestes ou très modestes, ce qui est un vrai plus.
Et si vous optez pour la location ?
L'achat n'est pas votre seule option, loin de là. La prime à la conversion fonctionne aussi si vous partez sur une location longue durée (LLD) ou une location avec option d'achat (LOA). C'est une excellente nouvelle pour ceux qui préfèrent la flexibilité ou qui ne veulent pas s'engager sur un achat immédiat.
Bien sûr, le contrat de location doit lui aussi respecter quelques règles :
Il doit être signé pour une durée d'au moins deux ans.
Le véhicule loué doit évidemment répondre aux mêmes critères écologiques (Crit'Air, CO2, prix, poids) qu'un véhicule acheté.
La demande d'aide doit être envoyée dans les six mois qui suivent la signature de votre contrat de location.
La location peut vraiment être une solution maligne pour maîtriser son budget mensuel tout en roulant dans un véhicule neuf et propre. Si cette piste vous intéresse, n'hésitez pas à bien vous renseigner sur les spécificités du leasing automobile pour être sûr de faire le bon choix.
Au final, que vous achetiez ou louiez, le plus important est de vous assurer que le véhicule coche toutes les bonnes cases. Votre concessionnaire est souvent le mieux placé pour vous confirmer l'éligibilité d'un modèle. Une fois ce choix validé, vous serez prêt pour la dernière ligne droite : monter votre dossier de demande.
Le guide pratique pour faire votre demande sans erreur
Ça y est, vous cochez toutes les cases pour la prime à la conversion ? Parfait ! Maintenant, il faut passer de la théorie à la pratique et transformer cette éligibilité en une aide bien réelle sur votre compte en banque. On ne va pas se mentir, la paperasse peut vite faire peur. Mais pas de panique, en suivant les étapes dans le bon ordre, tout se passera comme sur des roulettes.
Imaginez cette démarche comme une recette de cuisine. Si vous suivez bien les instructions et que vous avez tous les bons ingrédients sous la main, le résultat sera parfait. Il y a deux temps forts : d’abord, la mise au rebut de votre ancien véhicule, et ensuite, la demande en ligne proprement dite. C’est parti !
Étape 1 : Organiser la mise à la casse de votre véhicule
Avant même de vous connecter sur le site du gouvernement, la première mission, et non des moindres, est de dire adieu à votre vieille voiture dans les règles de l'art. Cette étape est cruciale, car c’est elle qui vous permettra d'obtenir le fameux certificat de destruction, le sésame de votre dossier.
Pour cela, une seule solution : vous devez passer par un centre VHU (Véhicules Hors d'Usage) agréé par la préfecture. Ce sont les seuls professionnels autorisés à détruire votre voiture en respectant les normes écologiques et à vous délivrer le document officiel.
Le centre VHU vous demandera quelques papiers :
La carte grise originale de la voiture. Pensez à la barrer en y inscrivant "cédé le [date] pour destruction".
Un certificat de situation administrative (le certificat de non-gage) qui doit dater de moins de 15 jours.
Le formulaire Cerfa n°15776, qui est la déclaration de cession, que vous aurez rempli et signé.
Une fois que le centre a vérifié les documents et récupéré votre véhicule, il vous remettra le certificat de destruction. Gardez-le comme un trésor et scannez-le tout de suite, il est absolument indispensable pour la suite.
Un conseil d'ami : ne confiez jamais votre voiture à une casse non agréée. Non seulement vous n'aurez pas le certificat de destruction, mais en plus, vous pourriez avoir des ennuis si le véhicule n'est pas dépollué correctement.
Étape 2 : Rassembler tous les justificatifs pour le dossier en ligne
La demande de prime se fait à 100 % en ligne. La clé pour que tout se passe bien, c'est d'avoir tous vos documents prêts et numérisés (scannés ou pris en photo, mais bien lisibles !) avant de commencer. Un dossier complet du premier coup, c’est l’assurance d’éviter les allers-retours avec l’administration et de gagner un temps précieux.
Voici la liste des pièces à préparer en version numérique (PDF, JPG...) :
Votre pièce d'identité en cours de validité (carte d'identité ou passeport).
Un justificatif de domicile récent (moins de trois mois).
Votre avis d'imposition de l'année de référence (celui qui sert à calculer votre éligibilité).
La carte grise de la voiture mise à la casse, qui doit être à votre nom depuis au moins un an.
Le fameux certificat de destruction que le centre VHU vous a remis.
La facture d'achat ou le contrat de location de votre nouvelle voiture, bien à votre nom.
La carte grise du nouveau véhicule. Si vous ne l'avez pas encore, un document le justifiant fera l'affaire en attendant.
Un Relevé d'Identité Bancaire (RIB) à votre nom pour que l'État puisse vous verser la prime.
Oui, la liste est un peu longue, mais chaque document permet de vérifier que toutes les conditions sont bien remplies. C'est un mal pour un bien !
Étape 3 : Déposer votre demande sur le portail officiel
Tous vos fichiers sont prêts ? Vous êtes au bout du tunnel ! Il ne reste plus qu’à vous connecter sur le site officiel dédié à la prime à la conversion. L'interface est plutôt bien faite et vous guide pas à pas pour renseigner vos informations et celles de vos véhicules (l'ancien et le nouveau).
Prenez le temps de bien lire chaque instruction. À la fin, vous devrez télécharger un par un tous les justificatifs. Double-vérifiez bien que chaque fichier est au bon endroit avant de cliquer sur "valider". Une simple erreur d'inattention à ce moment-là peut bloquer votre dossier pendant plusieurs semaines.
Attention au timing : vous avez un délai strict de six mois après la date de facturation de votre nouvelle voiture pour déposer votre demande complète. Passé ce délai, c'est trop tard, vous ne pourrez plus rien réclamer. Mettez-vous une alerte dans votre agenda pour ne pas laisser passer cette belle opportunité
Vos questions, nos réponses sur la prime à la conversion
Même avec toutes les cartes en main, il reste souvent quelques zones d'ombre. C'est tout à fait normal. Pour vous aider à y voir clair, voici les réponses aux questions qui nous sont le plus souvent posées.
Abordons ensemble ces points précis pour que vous soyez parfaitement à l'aise avec les subtilités de la prime à la conversion.
Peut-on cumuler la prime à la conversion et le bonus écologique ?
Oui, et c'est même une excellente nouvelle ! Vous pouvez tout à fait cumuler ces deux aides. C'est d'ailleurs une stratégie très avantageuse, surtout si vous envisagez l'achat d'un véhicule électrique ou hybride rechargeable neuf.
En combinant la prime à la conversion et le bonus écologique, le coût d'acquisition de votre nouvelle voiture "propre" peut diminuer de façon spectaculaire.
Une seule règle d'or à respecter : le montant total des aides perçues ne doit jamais être supérieur au prix d'achat du véhicule. C'est logique, mais il est bon de le rappeler.
Quel avis d'imposition faut-il fournir ?
C'est une question cruciale. Pour déterminer votre éligibilité, l'administration se base toujours sur votre revenu fiscal de référence (RFR) par part de l'année qui précède la facturation de votre nouveau véhicule.
Concrètement, si vous achetez votre voiture cette année, vous devrez fournir votre avis d'imposition de l'an dernier. Celui-ci concerne vos revenus d'il y a deux ans.
Un point important : si vos revenus ont changé depuis, cela n'aura aucun impact. L'administration fige la situation à ce moment précis pour assurer un traitement juste et équitable de tous les dossiers.
Combien de temps faut-il attendre pour recevoir la prime ?
Une fois le dossier déposé, on est toujours impatient ! Les délais de versement varient pas mal, car ils dépendent du nombre de demandes que l'Agence de Services et de Paiement (ASP) doit traiter.
En général, il faut compter de plusieurs semaines à quelques mois si votre dossier est complet et sans erreur du premier coup. Le secret pour accélérer les choses ? Un dossier impeccable dès l'envoi.
La mise au rebut de votre ancien véhicule est l'étape incontournable pour débloquer la prime. Chez Casse Auto VHU, on s'occupe de tout pour vous simplifier la vie. On vous garantit une prise en charge rapide dans un centre VHU agréé et on vous remet immédiatement votre certificat de destruction, pièce maîtresse de votre dossier. Prenez rendez-vous en ligne sur https://www.casseautovhu.com et mettez toutes les chances de votre côté.