
Prime à la conversion conditions guide complet
Découvrez toutes les prime à la conversion conditions. Notre guide détaille l'éligibilité, les véhicules concernés et les démarches pour obtenir votre aide.
Dec 2, 2025
Pour toucher la prime à la conversion, tout repose sur un trio de conditions : vos revenus, le véhicule que vous mettez à la casse, et celui, plus propre, que vous achetez pour le remplacer. Concrètement, c’est une aide de l’État pensée pour donner un coup de pouce au renouvellement du parc automobile français, en favorisant des modèles bien moins polluants.
Comment fonctionne la prime à la conversion, concrètement ?
Il ne faut pas voir la prime à la conversion comme une simple remise chez le concessionnaire. C’est un vrai dispositif à la fois écologique et social, conçu pour inciter les Français à se séparer de leurs voitures les plus anciennes, celles qui polluent le plus. Le principe est simple : en échange de la mise au rebut de votre vieux véhicule, l'État vous verse une aide financière pour acquérir un modèle plus respectueux de l'environnement.
Et ça marche ! Entre 2015 et 2022, ce dispositif a permis de remplacer un million de voitures. Rien qu'en 2022, 90 000 primes ont été distribuées. L'impact est réel, avec un gain socio-économique estimé à 47 millions d'euros pour la seule année 2021. Si les chiffres vous intéressent, vous pouvez consulter le bilan détaillé du gouvernement sur l'efficacité du dispositif.
Les 3 points clés à vérifier pour savoir si vous êtes éligible
Pour y voir plus clair, on peut décomposer la vérification en trois grandes étapes. Imaginez une petite checklist à cocher.
Votre situation personnelle : Le nerf de la guerre, c'est votre revenu fiscal de référence (RFR) par part. C’est lui qui va déterminer si vous avez droit à l'aide, et surtout pour quel montant.
Votre ancien véhicule : La voiture que vous envoyez à la casse doit respecter certaines conditions, notamment sur sa date de première immatriculation (diesel ou essence) et son état général.
Le nouveau véhicule : Le modèle que vous achetez (neuf ou d'occasion) doit lui aussi cocher des cases : émissions de CO2, score environnemental pour les électriques, et un prix d'achat maximum.
On peut voir l'éligibilité à la prime comme un puzzle à trois pièces. Si votre situation, votre vieille voiture et votre futur achat s'emboîtent parfaitement, alors vous avez toutes les chances de recevoir l'aide.
Ce guide est là pour vous aider à assembler ce puzzle. Nous allons décortiquer chaque condition, point par point, pour que vous sachiez exactement où vous mettez les pieds. Nous verrons aussi comment des partenaires comme Casse Auto VHU peuvent vous simplifier la vie, notamment en gérant la destruction de votre ancien véhicule et en vous fournissant le fameux certificat de destruction, un papier essentiel pour votre dossier.
Vérifiez votre éligibilité : tout commence par votre situation personnelle et financière
Avant même de commencer à regarder les annonces de voitures, la toute première étape pour la prime à la conversion vous concerne directement. En effet, cette aide a été pensée pour soutenir en priorité les ménages aux revenus modestes et les personnes qui ont un besoin impératif de leur véhicule pour travailler. Votre situation financière est donc le point de départ.
L'élément clé à regarder est votre revenu fiscal de référence (RFR) par part. C'est le chiffre qui va tout déterminer : non seulement si vous avez droit à la prime, mais aussi le montant que vous toucherez. Vous trouverez cette information noir sur blanc, sur la première page de votre dernier avis d'imposition.
Comment calculer votre revenu fiscal de référence par part ?
C'est très simple. Il suffit de prendre le montant total de votre RFR (indiqué sur l'avis d'imposition) et de le diviser par votre nombre de parts fiscales. Ce nombre de parts dépend bien sûr de votre situation familiale.
Pour rappel :
Une personne seule (célibataire, veuve, divorcée) : 1 part.
Un couple (marié ou pacsé) : 2 parts.
Enfants à charge : vous ajoutez +0,5 part pour chacun des deux premiers, puis +1 part à partir du troisième enfant.
Prenons un exemple concret : un couple marié avec deux enfants. Ils ont donc 3 parts fiscales (2 pour le couple + 0,5 pour le premier enfant + 0,5 pour le second). Si leur RFR total est de 45 000 €, leur RFR par part sera de 15 000 € (45 000 € / 3). C'est ce chiffre de 15 000 € qui servira de référence pour les plafonds.
Cet organigramme résume bien le parcours en trois étapes, qui commence toujours par l'analyse de votre profil.

Comme vous le voyez, tout part de vous. La voiture que vous voulez acheter ou celle que vous mettez à la casse ne viennent qu'après.
Quels sont les plafonds de revenus à ne pas dépasser ?
Le gouvernement ajuste régulièrement les seuils, mais une règle générale demeure. Pour la majorité des foyers, le plafond principal est fixé à 24 900 € de RFR par part. Si votre chiffre est au-dessus, vous ne pourrez malheureusement pas bénéficier de la prime, peu importe votre situation.
Cependant, les aides les plus généreuses sont réservées aux revenus plus modestes. Il existe plusieurs paliers, notamment un à 15 400 € et un autre, très intéressant, pour les revenus les plus bas (souvent sous les 7 100 €). La logique est simple : moins vos revenus sont élevés, plus le coup de pouce de l'État est important.
Imaginez ces plafonds comme des portes. Le seuil de 24 900 € est la porte d'entrée principale. Si vous la franchissez, vous êtes éligible. Les autres portes (15 400 €, etc.) vous donnent accès à des bonus de plus en plus conséquents.
Le cas particulier des "gros rouleurs"
Le dispositif a prévu une souplesse pour celles et ceux qui parcourent de longues distances pour leur travail. Vous êtes considéré comme un "gros rouleur" si vous êtes dans l'un de ces deux cas :
Votre trajet entre votre domicile et votre lieu de travail dépasse 30 kilomètres (soit plus de 60 km aller-retour chaque jour).
Vous parcourez plus de 12 000 kilomètres par an avec votre voiture personnelle pour des raisons professionnelles.
Si vous vous reconnaissez dans cette description, les conditions de revenus sont plus avantageuses pour vous. Par exemple, pour obtenir les aides les plus élevées, le plafond de RFR par part passe de 7 100 € à 15 400 €. C'est une aide non négligeable quand la voiture est un véritable outil de travail.
Pour le justifier, rien de plus simple : une attestation de votre employeur suffit. Ce document doit juste confirmer la distance de votre trajet quotidien ou le kilométrage annuel que vous effectuez. Cette flexibilité montre que le dispositif essaie de s'adapter aux réalités du terrain.
Vérifier que votre ancien véhicule est bien éligible
Pour toucher la prime à la conversion, vos revenus ne sont qu'une partie de l'équation. L'autre, tout aussi importante, concerne le véhicule que vous vous apprêtez à envoyer à la casse. L'État a dessiné un portrait-robot très précis de la voiture ou de la camionnette à mettre au rebut. L'objectif est simple : s'assurer que seuls les modèles les plus anciens et les plus polluants sortent de nos routes.

Voyez ces critères comme une liste de contrôle. Si une seule case n'est pas cochée, votre dossier sera malheureusement recalé, même si vous respectez les plafonds de revenus. C'est pourquoi un petit tour d'horizon de votre carte grise et de la situation administrative de votre voiture est une première étape absolument incontournable.
Ancienneté et motorisation du véhicule
Le premier critère, et le plus connu, c'est l'âge de votre véhicule. Mais attention, tout dépend de son moteur ! Les règles ne sont pas les mêmes pour un diesel et pour une essence, car leur impact sur l'environnement est différent.
Pour que votre voiture soit acceptée, elle doit respecter ces dates :
Pour un véhicule diesel : la première immatriculation doit dater d'avant 2011.
Pour un véhicule essence : la première immatriculation doit être antérieure à 2006.
Ces dates limites sont strictes. Elles permettent de cibler les générations de véhicules qui ne bénéficiaient pas des normes antipollution actuelles.
D'ailleurs, ces conditions évoluent. Le plan France Relance, par exemple, avait temporairement assoupli les règles pour inclure les véhicules Crit'Air 3, ouvrant la porte à de nombreux automobilistes. Ce genre d'ajustement, combiné au bonus-malus, a eu un effet concret, avec une baisse de 12 % des émissions de CO2 des voitures neuves dès 2020. Si le sujet vous intéresse, l'évaluation du soutien aux véhicules propres explique bien cet impact.
Les conditions de propriété et administratives
L'âge ne fait pas tout. Votre véhicule doit aussi montrer patte blanche sur le plan administratif pour prouver que tout est en règle.
Voici les points clés à vérifier :
Propriété : Vous devez posséder le véhicule depuis au moins un an. C'est une mesure de bon sens pour éviter les achats de dernière minute juste pour toucher la prime.
Immatriculation : La voiture doit être immatriculée en France, avec une série normale. Les immatriculations provisoires (de type WW) sont exclues.
Situation administrative : Votre véhicule ne doit pas être gagé. Un gage, c'est une sorte de "droit" qu'un créancier (comme une banque) a sur la voiture, ce qui bloque sa destruction.
Assurance : Il doit être assuré le jour où vous le remettez pour destruction. Une voiture non assurée ne peut tout simplement pas être prise en charge.
Ces règles assurent que toute l'opération est transparente et légale, pour vous comme pour l'administration.
Le certificat de destruction est la preuve irréfutable que votre ancien véhicule a été retiré de la circulation dans les règles de l'art. Sans ce document, votre dossier de prime à la conversion est tout simplement incomplet.
La mise à la casse : une étape obligatoire
Votre véhicule coche toutes les cases ? Parfait. Il est temps de passer à sa destruction. Mais attention, on ne peut pas faire ça n'importe où.
La loi est très claire : le véhicule doit être confié à un centre "Véhicules Hors d'Usage" (VHU) agréé par la préfecture. Seuls ces professionnels sont formés et équipés pour dépolluer et démanteler les voitures en respectant des normes environnementales très strictes. Pour vous faciliter la vie, vous pouvez explorer les solutions pour céder votre véhicule à un centre agréé, qui s'occupera de tout le processus.
Une fois l'opération terminée, le centre VHU vous délivrera le fameux certificat de destruction. C'est le papier qui prouve que votre voiture a bien été mise au rebut. Il est absolument indispensable pour finaliser votre demande de prime. Gardez-le précieusement, il vous sera demandé quand vous remplirez votre dossier en ligne.
Choisir le bon véhicule pour décrocher votre prime
Ça y est, vous savez que vous êtes éligible et que votre vieille voiture peut partir à la casse ? Parfait, on passe à l'étape la plus sympa : choisir la remplaçante ! Mais attention, pour que l'État vous aide, ce choix est très encadré. Toutes les voitures, neuves ou d'occasion, ne sont pas logées à la même enseigne.
Pensez à cette recherche comme si vous cherchiez la bonne clé pour une serrure bien précise. Votre future voiture, c'est la clé. Les conditions techniques et financières, c'est la serrure. Si tout s'emboîte parfaitement, la porte de la prime s'ouvre à vous.
Les critères techniques à avoir à l'œil
Le premier filtre, et le plus logique, est d'ordre écologique. Le but de la prime est de rajeunir et d'assainir le parc automobile français. Votre nouvelle voiture doit donc montrer patte blanche. Les deux critères incontournables sont ses émissions de CO2 et, nouveauté pour les modèles électriques, son "score environnemental".
Voici les points à vérifier scrupuleusement :
Émissions de CO2 : Le véhicule ne doit pas dépasser 122 g/km (selon la norme WLTP) s'il est neuf, ou 132 g/km s'il s'agit d'une occasion.
Poids : Sa masse en ordre de marche doit rester sous la barre des 2,4 tonnes.
Vignette Crit'Air : Il doit obligatoirement être classé Crit'Air 1.
Score environnemental : Pour les voitures électriques neuves, un score minimal est maintenant exigé. C'est une garantie que sa fabrication a respecté certaines normes écologiques.
Toutes ces informations ne sont pas secrètes. Vous les trouverez facilement sur l'étiquette énergie du véhicule en concession ou sur sa fiche technique en ligne. Ne sautez jamais cette étape de vérification !
Plafonds de prix et motorisations autorisées
Cette aide n'a pas pour vocation de financer des voitures de luxe. L'État a donc fixé des plafonds de prix pour s'assurer que la prime bénéficie bien à l'achat de modèles grand public.
Le coût d'acquisition de votre nouveau véhicule ne doit pas dépasser 47 000 € TTC. Ce montant inclut le prix de la voiture et, le cas échéant, le coût d'achat ou de location de la batterie.
Côté motorisations, le choix est assez large, tant que l'on reste dans des technologies propres :
Électrique (neuf ou occasion) : C'est le choix le plus encouragé, celui qui vous donnera accès aux montants de prime les plus généreux.
Hybride rechargeable (neuf ou occasion) : Une excellente alternative, à condition que son autonomie en mode 100 % électrique soit suffisante (généralement au-delà de 50 km).
Thermique Crit'Air 1 (essence, GPL, etc.) : Attention, cette option n'est possible que pour les ménages dont le revenu fiscal de référence (RFR) par part est inférieur à 15 400 €.
Considérez ce plafond de 47 000 € comme une barrière infranchissable. Même si un véhicule coche toutes les cases écologiques, un prix affiché à 47 001 € vous rendra automatiquement inéligible. C'est aussi simple que ça.
Achat comptant ou location : les règles du jeu ne changent pas
Que vous achetiez votre voiture cash ou que vous optiez pour une formule de location, la prime à la conversion reste accessible. Il faut juste connaître les petites subtilités de chaque option.
Pour un achat classique, c'est simple : la date de facturation du véhicule fait foi. Pour une location, c'est un peu différent. L'aide est tout à fait possible dans le cadre d'une Location Longue Durée (LLD) ou d'une Location avec Option d'Achat (LOA), à une condition : le contrat doit être signé pour une durée d'au moins deux ans.
Cette flexibilité est une bonne chose, car elle s'adapte aux nouvelles manières de "consommer" l'automobile. Si cette option vous intéresse, il peut être judicieux de bien comprendre les spécificités du leasing automobile pour les particuliers, car cela aura un impact sur votre budget global.
Enfin, une dernière règle s'applique, peu importe la façon dont vous financez votre voiture. Vous avez l'interdiction de la revendre dans l'année qui suit son acquisition (ou sa première immatriculation), ou avant d'avoir parcouru au minimum 6 000 km. C'est une clause anti-spéculation, pour s'assurer que ce changement de véhicule est un engagement réel et durable.
Comment faire la demande de prime à la conversion, pas à pas ?
Vous avez vérifié que vous êtes éligible, trouvé le bon véhicule à mettre à la casse et choisi votre nouvelle voiture ? Parfait, le plus gros du travail est fait ! Il ne reste plus qu'à vous attaquer à la partie administrative. Cette étape peut paraître un peu lourde, mais en réalité, elle est très bien balisée.
Voyez ça un peu comme le montage d'un meuble en kit. Si vous suivez la notice à la lettre, avec tous vos outils (ici, vos documents) à portée de main, tout se passera sans encombre. L'objectif est simple : transformer votre droit théorique à la prime en une aide bien réelle sur votre compte.

Rassembler les documents indispensables
Avant de vous lancer tête baissée dans le formulaire en ligne, la clé, c'est la préparation. Avoir tous vos justificatifs déjà scannés et prêts à être envoyés vous fera gagner un temps fou et vous évitera pas mal de stress.
Voici la liste exacte des documents à réunir :
Papiers d'identité et de domicile : Une copie de votre pièce d'identité (en cours de validité, bien sûr) et un justificatif de domicile qui date de moins de trois mois.
Justificatif de revenus : La copie de votre tout dernier avis d'imposition, et attention, il faut toutes les pages pour que votre revenu fiscal de référence par part puisse être vérifié.
Papiers du nouveau véhicule : La facture d'achat (à votre nom) et la carte grise, même provisoire, du véhicule que vous venez d'acheter ou de prendre en location.
Papiers de l'ancien véhicule : La carte grise du véhicule envoyé à la casse. Vous devez y apposer la mention manuscrite « vendu le (date) pour destruction » ou « cédé le (date) pour destruction », puis la signer.
Le certificat de destruction : C'est un peu le Graal de votre dossier. Ce document (le formulaire Cerfa n°14365) vous est obligatoirement remis par le centre VHU agréé comme le nôtre. C'est lui qui prouve que votre vieille voiture a bien été détruite dans les règles de l'art.
Le certificat de destruction n'est pas juste un bout de papier. C'est la preuve irréfutable que vous avez respecté une des conditions essentielles de la prime à la conversion : retirer pour de bon un véhicule polluant de la circulation. Sans ce document, votre demande sera systématiquement refusée.
La demande en ligne, mode d'emploi
Une fois que votre dossier numérique est complet, tout se passe en ligne sur le site officiel du gouvernement. Le portail est fait pour vous guider, mais quelques conseils peuvent vous éviter les pièges classiques.
Connexion : Vous pouvez vous connecter via FranceConnect ou créer un compte directement sur la plateforme.
Remplir les informations : Soyez méticuleux en saisissant les données sur votre situation personnelle, votre ancien véhicule et le nouveau. Une simple faute de frappe dans un numéro d'immatriculation peut tout bloquer.
Télécharger les justificatifs : C'est là que votre préparation prend tout son sens. Il suffit de charger chaque document dans la case correspondante. Vérifiez bien que les scans sont nets et complets.
Validation : Prenez une minute pour tout relire avant de cliquer sur "valider". Une fois la demande envoyée, vous recevrez un accusé de réception par mail.
Et après ? Délais et versement de l'aide
Après avoir soumis votre dossier, il faut faire preuve d'un peu de patience. L'administration va vérifier chaque document. Les délais de traitement varient, de quelques semaines à plusieurs mois, selon le nombre de demandes en cours. Vous pouvez suivre l'avancement de votre dossier depuis votre espace personnel.
Dès que votre demande est acceptée, la prime est virée directement sur le compte bancaire dont vous aurez fourni le RIB.
Sachez que les aides peuvent évoluer. Par exemple, la fin de la prime à la conversion nationale est programmée pour le 1er juillet 2025. Le dispositif a eu un franc succès, avec 912 810 bonus et primes déjà versés avant cette annonce. D'autres aides locales, comme « Métropole Roule propre ! » dans le Grand Paris, continuent d'exister, tout comme la prime au rétrofit électrique. Pour ne rien manquer de ces évolutions, le mieux est de consulter les dernières actualités sur le portail officiel de la prime.
Les questions que tout le monde se pose sur la prime à la conversion
Même après avoir lu un guide complet, on a souvent quelques questions très concrètes qui restent en suspens. C’est tout à fait normal ! Nous avons rassemblé ici les interrogations les plus fréquentes pour vous aider à y voir clair et à aborder votre projet l'esprit tranquille.
Est-ce que je peux cumuler la prime à la conversion et le bonus écologique ?
Oui, sans hésiter ! C’est même le duo gagnant pour l'achat d'un véhicule électrique neuf. Le cumul de ces deux aides est non seulement autorisé, mais c'est une excellente stratégie pour faire baisser la facture de manière significative.
En fait, ces deux dispositifs se complètent parfaitement. Le bonus écologique est une récompense pour l’achat d’un véhicule neuf très peu polluant, que vous ayez ou non une vieille voiture à mettre à la casse. La prime à la conversion, elle, n'existe que si vous vous débarrassez d'un ancien véhicule polluant.
En les associant, le coup de pouce financier devient vraiment intéressant et peut rendre un véhicule électrique bien plus accessible. Attention tout de même à bien vérifier les plafonds de chaque aide (notamment le prix d'achat du véhicule), car leurs règles restent indépendantes même si elles sont cumulables.
Que se passe-t-il si je revends trop vite la voiture achetée avec la prime ?
L'État a prévu des garde-fous pour que l'aide serve son but : moderniser durablement le parc automobile et non faire de la spéculation. En acceptant la prime, vous prenez un engagement clair.
Il est interdit de vendre le véhicule dans l'année qui suit son achat (ou sa première immatriculation). De plus, vous devez parcourir au minimum 6 000 kilomètres avec.
Si l’une de ces conditions n’est pas respectée, vous devrez rembourser l'intégralité de la prime. C'est une règle stricte, mais logique. Elle garantit que l'aide bénéficie à ceux qui changent réellement de voiture pour le long terme.
C'est le juste retour des choses : l'État investit de l'argent public pour un air plus propre, et en contrepartie, vous vous engagez à participer à cet effort sur une durée minimale.
Ma voiture est en panne, puis-je quand même l'envoyer à la casse pour la prime ?
Bien sûr. Un véhicule non-roulant est tout à fait éligible. Ce n’est pas parce qu’il ne démarre plus qu’il a perdu sa valeur pour la prime à la conversion. Par contre, il y a une condition administrative à ne surtout pas oublier.
Le véhicule doit obligatoirement avoir un contrat d'assurance valide au moment où vous le remettez au centre VHU (ou, à défaut, à la date de facturation de votre nouvelle voiture).
Il doit aussi être "entier" – c’est-à-dire qu’il ne doit pas lui manquer ses composants essentiels comme le moteur ou le pot catalytique. Il ne doit pas non plus être gagé. Si tout est en ordre, il vous suffira de prévoir son transport, souvent par dépanneuse, jusqu'au centre VHU agréé qui vous délivrera le précieux certificat de destruction.
Puis-je toucher la prime si j’achète une voiture d’occasion à un particulier ?
Non, et c'est un point sur lequel il faut être très vigilant. L'achat d'un véhicule d'occasion de particulier à particulier est une cause d'exclusion directe du dispositif.
Pour que ça marche, la voiture ou la camionnette d'occasion doit impérativement être achetée (ou louée) auprès d'un professionnel de l'automobile : un garage, un concessionnaire, un négociant... La facture officielle de ce professionnel est une pièce maîtresse de votre dossier.
Cette règle assure une traçabilité et un cadre légal à la transaction, ce qui est indispensable pour l'administration. C'est aussi une garantie que le véhicule répond aux normes exigées pour l'aide.
J'ai fait détruire ma vieille voiture il y a plusieurs mois. Est-ce trop tard ?
Oui, il y a de grandes chances que ce soit trop tard. La chronologie des démarches est très importante et les délais sont stricts.
Voici les deux règles d'or à retenir sur le timing :
Le moment de la mise à la casse : Votre ancien véhicule doit être envoyé au centre VHU dans une fenêtre précise : soit 3 mois avant, soit 6 mois après la date de facturation de votre nouvelle voiture.
Le dépôt de la demande : Une fois votre nouveau véhicule facturé, vous avez 6 mois pour faire votre demande d'aide en ligne. Pas un jour de plus.
Il est donc impossible de faire une demande pour un véhicule détruit il y a un an, par exemple. Le respect de cet ordre est un critère d'éligibilité aussi important que vos revenus ou le type de véhicule.
Envoyer votre ancienne voiture à la casse est le point de départ pour toucher votre prime à la conversion. Chez Casse Auto VHU, on vous facilite la vie : on s'occupe de tout, de la prise en charge rapide dans un centre agréé à la délivrance du certificat de destruction dont vous avez absolument besoin. Assurez votre éligibilité en planifiant dès maintenant la reprise de votre véhicule. Découvrez comment on peut vous aider sur https://www.casseautovhu.com.