
Le guide complet de la prime à la conversion
Découvrez comment fonctionne la prime à la conversion. Notre guide complet vous explique les conditions d'éligibilité, les montants et les démarches.
Dec 1, 2025
Vous envisagez de changer de voiture ? L'État peut vous donner un sérieux coup de pouce financier. C'est le principe de la prime à la conversion : une aide conçue pour vous inciter à mettre au rebut votre ancien véhicule polluant au profit d'un modèle plus récent et bien plus propre. En bref, vous envoyez votre vieille voiture à la casse, et en échange, vous recevez une subvention pour en acheter une nouvelle.
Comment fonctionne concrètement la prime à la conversion ?

Pensez à cette prime comme à un pacte gagnant-gagnant. D'un côté, vous faites un geste pour la planète en retirant de la circulation un véhicule vieillissant. Pour cela, il suffit de le confier à un centre VHU (Véhicule Hors d'Usage) agréé. De l'autre, vous recevez une aide précieuse qui allège considérablement la facture de votre nouvelle voiture.
Ce dispositif a été mis en place avec des objectifs très clairs, qui profitent à tout le monde.
Une aide, trois grands objectifs
Derrière la prime à la conversion, le gouvernement poursuit trois buts essentiels. Chacun d'eux nous pousse vers un futur où la mobilité est à la fois plus propre et plus accessible.
Rajeunir le parc automobile français : Saviez-vous que l'âge moyen d'une voiture en France dépasse les 10 ans ? Le but est d'accélérer le remplacement de ces véhicules plus anciens, qui sont souvent les plus gourmands et les plus polluants.
Améliorer la qualité de l'air : En remplaçant un diesel d'avant 2011 ou une essence d'avant 2006, vous participez directement à la lutte contre la pollution de l'air. C'est un enjeu de santé publique, surtout dans les grandes villes.
Soutenir le pouvoir d'achat : L'achat d'un nouveau véhicule est un investissement conséquent. La prime est là pour rendre cette transition possible, en particulier pour les ménages aux revenus modestes qui, sans cette aide, n'auraient peut-être pas pu franchir le pas.
Depuis sa création, ce mécanisme a clairement fait ses preuves. Son succès montre que les Français sont prêts à s'engager pour une mobilité plus responsable quand on leur en donne les moyens.
La prime à la conversion, c'est bien plus qu'une simple subvention. C'est un véritable outil de transformation, à la fois écologique et social, qui fait converger l'intérêt de chacun avec l'objectif collectif de la transition énergétique.
Un impact réel et bien ciblé
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Entre 2018 et 2022, la prime a aidé plus d'un million de Français à passer à un véhicule plus propre. Dès sa première année, le succès était au rendez-vous avec 253 412 bénéficiaires en 2018.
Ce qui est encore plus révélateur, c'est que 72 % de ces aides ont été versées à des ménages non imposables. Cela prouve que le dispositif a parfaitement rempli sa mission sociale en touchant en priorité les foyers qui en avaient le plus besoin. Pour creuser le sujet, vous pouvez consulter le bilan de la prime à la conversion en 2018 qui détaille ces statistiques.
Quelles sont les conditions pour en bénéficier ?
Pour décrocher la prime à la conversion, il ne suffit pas de vouloir changer de voiture. L’État a mis en place des règles du jeu assez précises. L'objectif est double : s'assurer que l'aide va bien à ceux qui en ont le plus besoin et que ce changement de véhicule profite vraiment à la planète.
Concrètement, les conditions se répartissent en trois catégories : celles qui vous concernent directement, celles liées à votre vieille voiture bonne pour la casse, et enfin, celles de la nouvelle que vous convoitez.
Allez, on passe cette checklist au peigne fin ensemble. Vous saurez très vite si vous êtes sur la bonne voie.
Les conditions qui vous concernent
Avant même de commencer à rêver à votre future voiture, le premier réflexe est de vérifier si votre situation personnelle colle aux critères. C'est le point de départ de toute la démarche.
Être majeur et vivre en France : C'est la base. La prime est réservée aux personnes majeures qui ont leur domicile principal sur le territoire français.
Votre Revenu Fiscal de Référence (RFR) : C'est le nerf de la guerre. Ce chiffre, que vous trouvez sur votre avis d'imposition, est crucial car il va déterminer non seulement si vous avez droit à la prime, mais aussi le montant que vous pourrez toucher. Votre RFR par part ne doit pas dépasser un certain plafond, qui est revu chaque année.
Gardez bien ce seuil de revenu en tête. Plus votre RFR est bas, plus l'aide de l'État sera généreuse. C'est une façon de donner un coup de pouce supplémentaire aux ménages les plus modestes.
Les critères pour votre ancien véhicule
Votre vieille voiture, c'est votre ticket d'entrée pour la prime. Pour qu'elle soit acceptée pour la mise au rebut, elle doit répondre à des exigences très strictes.
D'abord, son âge et son carburant sont les premiers éléments regardés. Il doit s'agir :
d'un diesel immatriculé pour la toute première fois avant 2011.
ou d'une essence immatriculée pour la première fois avant 2006.
Mais ce n'est pas tout. D'autres conditions, plus administratives, entrent en jeu.
Pour être éligible, votre ancienne voiture est bien plus qu'un simple tas de ferraille. Elle doit prouver que vous vous engagez dans le renouvellement du parc automobile, en respectant des critères stricts d'âge, de possession et de conformité administrative.
La situation "papiers" de votre véhicule doit être nickel.
Vous en êtes propriétaire depuis au moins un an : Pas question d'acheter une vieille voiture juste pour toucher la prime.
Immatriculation française : La carte grise doit être française et en cours de validité.
Non gagé : Le véhicule ne doit pas être bloqué par un crédit non remboursé. Un certificat de situation administrative (non-gage) vous le confirmera en quelques clics.
Non endommagé : Il ne doit pas être classé comme "véhicule endommagé" (VE) par un expert.
Assurance à jour : Une assurance auto valide est obligatoire jusqu'à sa remise à la casse.
Enfin, et c'est une étape clé, le véhicule doit être confié pour destruction à un centre VHU (Véhicules Hors d'Usage) agréé, comme ceux de notre réseau. Cette remise doit se faire dans les 3 mois qui précèdent ou les 6 mois qui suivent la facturation de votre nouvelle voiture.
Les caractéristiques du nouveau véhicule
Passons maintenant au plus réjouissant : le véhicule qui va remplacer l'ancien. Lui aussi doit cocher plusieurs cases pour que l'aide soit validée. Ces règles garantissent que votre nouvel achat est bien plus vertueux pour l'environnement.
Le prix d'achat est plafonné. Le coût d'acquisition de votre nouveau véhicule ne doit pas dépasser 47 000 € TTC. Ce montant inclut le coût d'achat ou de location de la batterie si c'est une électrique.
Les émissions de CO2 sont évidemment un critère central. Le véhicule acheté ou loué doit :
Être classé Crit'Air 1 ou, encore mieux, être un véhicule électrique ou hydrogène.
Émettre moins d'un certain seuil de CO2 par kilomètre (par exemple, 122 g/km pour une voiture neuve ou 132 g/km pour une occasion).
Peser moins de 2,4 tonnes sur la balance.
Le véhicule peut être neuf ou d'occasion. Vous pouvez l'acheter comptant, mais aussi opter pour une location longue durée (LLD) ou une location avec option d'achat (LOA). Si ces formules vous intéressent, notre guide dédié peut vous éclairer sur les différentes solutions de financement en leasing.
Dernier point important : vous vous engagez à garder ce nouveau véhicule. Il est interdit de le vendre dans l'année qui suit son acquisition, ou avant d'avoir parcouru au moins 6 000 km. C'est une manière de s'assurer que l'aide profite à un usage durable et non à de la spéculation.
Estimer le montant de votre aide financière
La question qui brûle toutes les lèvres : à combien pouvez-vous vraiment prétendre ? Le montant de la prime à la conversion n’est pas fixe, loin de là. Il s’ajuste en fonction de deux grands critères : votre situation financière et le type de véhicule que vous prévoyez d'acheter. C’est un système pensé pour être à la fois juste et réellement incitatif.
L'idée derrière ce mécanisme est simple : plus vos revenus sont modestes et plus votre nouvelle voiture est « verte », plus le coup de pouce de l'État sera généreux. Cette approche permet de concentrer l'aide là où elle est le plus nécessaire et où le gain pour l'environnement est maximal.
Les barèmes de la prime en un coup d'œil
Pour y voir plus clair, le document clé est votre dernier avis d'imposition. C'est là que vous trouverez le fameux Revenu Fiscal de Référence (RFR) par part. Considérez-le comme le thermomètre qui va mesurer votre éligibilité et fixer le montant de l'aide à laquelle vous avez droit.
Le gouvernement a mis en place des seuils de revenus pour moduler cette aide. On distingue principalement deux grandes catégories de ménages, avec une attention particulière pour les « gros rouleurs », ces Français qui avalent plus de 12 000 km par an pour se rendre au travail.

Cette image résume bien les trois piliers du dispositif : vous (le demandeur), votre ancien véhicule destiné à la casse, et le nouveau, plus propre. Chaque élément est une pièce du puzzle, indispensable pour pouvoir prétendre à l'aide.
Barèmes de la prime à la conversion selon le revenu et le véhicule acheté
Pour vous donner une idée précise des montants en jeu, voici un tableau qui détaille les aides selon votre RFR par part et le type de voiture que vous achetez.
Type de véhicule acheté | Montant de l'aide (RFR ≤ 15 400 €) | Montant de l'aide (RFR ≤ 7 100 € ou gros rouleurs) | Plafond du prix d'achat |
|---|---|---|---|
Voiture électrique ou hydrogène (neuve ou occasion) | Jusqu'à 80 % du prix, plafonné à 5 000 € | Jusqu'à 80 % du prix, plafonné à 5 000 € | 47 000 € |
Voiture Crit'Air 1 (hybride rechargeable ou essence, neuve ou occasion) | Jusqu'à 1 500 € | Jusqu'à 3 000 € | 50 000 € |
Véhicule utilitaire léger électrique ou hydrogène | Jusqu'à 40 % du prix, plafonné à 6 000 € | Jusqu'à 40 % du prix, plafonné à 6 000 € | Sans |
Comme vous pouvez le constater, l'achat d'un véhicule électrique est clairement favorisé, avec une aide pouvant couvrir une part très significative du prix, surtout pour les ménages les plus modestes. Cette politique porte ses fruits : en 2021, 44 % des primes ont servi à l'achat de véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Le montant moyen de la prime pour une voiture électrique atteignait 3 100 euros, contre 2 200 euros pour un modèle thermique.
Les bonus qui peuvent tout changer
Attention, ne vous arrêtez pas à ce barème de base ! Des aides supplémentaires, qu'on appelle des "surprimes", peuvent venir augmenter considérablement le montant final.
Le conseil de l'expert : Ne vous limitez jamais au calcul de base. Les surprimes sont de véritables leviers financiers qui peuvent rendre votre projet encore plus accessible. Prenez toujours le temps de vérifier si vous y êtes éligible.
Il existe principalement deux bonus qui peuvent se cumuler :
La surprime ZFE (Zone à Faibles Émissions mobilité) : Vous habitez ou travaillez dans une ZFE ? Si votre collectivité locale (mairie, métropole...) vous verse déjà une aide pour l'achat d'un véhicule propre, l'État ajoute par-dessus une surprime pouvant aller jusqu'à 1 000 €.
L'aide pour les "gros rouleurs" : Si vous faites plus de 30 km pour un aller simple jusqu'à votre travail, ou si vous parcourez plus de 12 000 km par an pour des raisons professionnelles, vous êtes considéré comme un "gros rouleur". Cela vous donne accès à la tranche d'aide la plus élevée, même si votre RFR se situe entre 7 100 € et 15 400 €.
Pour obtenir une estimation fiable et sur mesure, l'idéal est d'utiliser un simulateur en ligne. Et si vous souhaitez un accompagnement personnalisé pour ne rien laisser au hasard, découvrez notre service d'aide pour obtenir votre prime.
Le parcours détaillé pour obtenir votre prime
Obtenir la prime à la conversion, ça peut faire un peu peur. On imagine tout de suite une montagne de paperasse. Mais en réalité, le processus est bien plus simple qu'il n'y paraît si l'on suit les étapes dans le bon ordre.
Voyez ce guide comme une feuille de route claire. En suivant chaque point à la lettre, vous mettez toutes les chances de votre côté pour que votre dossier passe comme une lettre à la poste et que vous receviez votre aide rapidement. La clé, c'est l'anticipation !
Étape 1 : Confirmer votre éligibilité et choisir votre véhicule
Avant de vous lancer, la toute première chose à faire est de vous assurer que vous êtes bien éligible. C'est le point de départ incontournable. Reprenez tranquillement les conditions que nous avons vues : votre situation fiscale (le fameux RFR par part), les caractéristiques de la voiture que vous voulez envoyer à la casse, et les critères du nouveau modèle que vous visez.
Une fois que vous avez le feu vert, vous pouvez commencer votre recherche. C'est le moment de comparer les modèles, les prix, et surtout, les émissions de CO₂.
Un point crucial à ne jamais oublier : À ce stade, ne signez AUCUN bon de commande. Ne versez AUCUN acompte. L'achat ou la location de votre nouveau véhicule doit absolument se faire après la mise au rebut de l'ancien. C'est une règle d'or, il n'y a pas de dérogation possible.
Étape 2 : Organiser la mise à la casse de votre ancienne voiture
Votre vieux véhicule doit être pris en charge par un professionnel pour être détruit dans les règles de l'art. Vous devez impérativement faire appel à un centre VHU (Véhicules Hors d'Usage) agréé par la préfecture. Ce sont les seuls à pouvoir vous fournir le document indispensable pour votre dossier : le certificat de destruction.
En général, la démarche est très simple :
Trouvez un centre agréé près de chez vous.
Prenez rendez-vous pour organiser la reprise de votre voiture.
Préparez les documents : le jour J, il vous faudra la carte grise du véhicule, un certificat de situation administrative (non-gage) récent et une pièce d'identité.
Le centre VHU s'occupe de tout : dépollution, recyclage... et en échange, il vous remet le fameux certificat de destruction. Pour vous simplifier la vie, vous pouvez directement planifier et gérer la cession de votre véhicule en ligne avec un partenaire de confiance.
Étape 3 : Acheter ou louer le nouveau véhicule
Le certificat de destruction est entre vos mains ? Parfait, vous pouvez maintenant passer à l'action et acquérir votre nouvelle voiture. C'est le moment de retourner chez le concessionnaire pour signer le bon de commande ou le contrat de location.
Vérifiez bien que la date de la facture ou du contrat est postérieure à la date de destruction de l'ancien véhicule. C'est un détail qui a toute son importance. Conservez précieusement tous les documents de cette transaction : facture, carte grise à votre nom, contrat de location, etc.
Étape 4 : Déposer votre demande en ligne
Vous avez maintenant toutes les pièces du puzzle. Il ne reste plus qu'à monter le dossier et à l'envoyer. La demande de prime à la conversion se fait uniquement sur internet, via le site officiel du gouvernement.
Il vous faudra créer un compte, remplir le formulaire pas à pas, et télécharger les scans ou les photos de tous vos justificatifs. Prenez le temps de bien tout vérifier. Un dossier complet et bien lisible, c'est l'assurance d'un traitement rapide et sans accroc.
Une fois la demande envoyée, un accusé de réception vous confirmera que tout est bon. Vous pourrez ensuite suivre l'avancement de votre dossier sur votre espace personnel. Si tout est en ordre, comptez généralement entre 4 et 8 semaines pour voir le virement arriver sur votre compte en banque.
La checklist pour un dossier parfait

Monter son dossier de prime à la conversion, c'est un peu comme préparer ses bagages avant un grand voyage. Si vous oubliez un élément essentiel, le départ risque d'être compliqué, voire annulé. Dans le monde administratif, c'est la même chose : un dossier incomplet ou mal ficelé est la première cause de retard, et parfois même de refus pur et simple.
Considérez cette liste comme votre meilleure alliée pour ne rien laisser au hasard. En rassemblant méticuleusement chaque pièce, vous transformez ce qui pourrait être une corvée administrative en une simple formalité. L'objectif est simple : soumettre un dossier en béton du premier coup pour toucher votre aide sans délai.
Vos justificatifs d'identité et de revenus
La première étape, c'est de prouver qui vous êtes et que votre situation correspond bien aux critères. L'administration va s'appuyer sur ces documents pour vérifier votre éligibilité et calculer le montant précis de votre prime.
Une copie de votre pièce d’identité : Carte nationale d'identité, passeport, titre de séjour... L'important est que ce soit en cours de validité et parfaitement lisible.
Un justificatif de domicile récent : Une facture d'électricité, de gaz, d'eau ou de téléphone de moins de 3 mois fera l'affaire. Attention, le nom et l'adresse doivent être exactement les mêmes que sur vos autres papiers.
Votre dernier avis d'imposition : C'est la pièce maîtresse. Pour un achat en 2024, il vous faudra l'avis 2023 sur les revenus de 2022. C'est là que se cache le fameux Revenu Fiscal de Référence (RFR), la donnée clé qui détermine le montant de votre aide.
Le point de vigilance absolu : la cohérence ! Le nom, le prénom et l'adresse doivent être identiques à la virgule près sur tous vos documents. La moindre petite différence, comme un nom mal orthographié ou une ancienne adresse, peut suffire à bloquer tout le processus.
Les papiers de l'ancien et du nouveau véhicule
Maintenant que vous avez prouvé qui vous êtes, il faut montrer que l'échange de voitures se fait dans les règles de l'art. Chaque papier a son importance pour valider que l'ancien véhicule part bien à la casse et que le nouveau respecte les conditions.
C'est une étape cruciale, surtout quand on voit l'enjeu. Pour vous donner une idée, rien qu'en 2019, 341 000 primes ont été versées, pour un total de 770 millions d'euros. Ce chiffre montre bien que des milliers de Français comptent sur ce coup de pouce. Un dossier solide est la meilleure garantie d'en faire partie. Pour les curieux, le gouvernement a publié un bilan détaillé de la prime à la conversion en 2019.
Pour votre ancien véhicule, il vous faudra :
La carte grise (certificat d'immatriculation) : Elle doit être à votre nom depuis au moins un an.
Le certificat de situation administrative : On l'appelle souvent "certificat de non-gage". Il prouve que la voiture n'est pas gagée et qu'elle peut être retirée de la circulation sans problème.
Le certificat de destruction : C'est le Saint-Graal de votre dossier ! La preuve irréfutable que votre véhicule a été confié à un centre VHU agréé.
Concernant votre nouveau véhicule, préparez :
La facture d'achat ou le contrat de location : Le document doit être à votre nom. La date d'achat ou de signature du contrat doit absolument être postérieure à la date de mise à la casse de l'ancien véhicule.
La carte grise du nouveau véhicule : Là encore, elle doit être établie à votre nom.
Le document final pour recevoir votre argent
Vous avez tout rassemblé ? Parfait, il ne manque plus qu'une toute dernière chose pour que l'État puisse vous virer l'argent.
Il s'agit tout simplement de votre Relevé d'Identité Bancaire (RIB). Vérifiez bien qu'il est au même nom et prénom que le reste du dossier. La prime sera versée directement sur ce compte. Fournir le RIB de quelqu'un d'autre, même un proche, est un motif de refus systématique.
Les questions que tout le monde se pose sur la prime à la conversion
Même avec le meilleur des guides, on a souvent encore quelques questions qui trottent dans la tête. C'est bien normal ! Cette dernière partie est là pour ça : répondre directement et simplement aux interrogations les plus fréquentes sur la prime à la conversion.
Nous avons rassemblé ici les doutes et les cas particuliers que l'on rencontre le plus souvent sur le terrain. L'idée, c'est de vous donner toutes les clés pour que vous puissiez vous lancer dans votre projet en toute confiance.
Peut-on cumuler la prime à la conversion et le bonus écologique ?
Oui, et c'est même une excellente idée ! Le cumul de ces deux aides est tout à fait possible. C'est une stratégie très efficace pour alléger au maximum la facture, surtout si vous visez un véhicule électrique ou hybride rechargeable neuf.
Pensez-y comme un duo gagnant :
Le bonus écologique vous récompense pour l'achat d'un véhicule propre.
La prime à la conversion vous aide parce que vous retirez de la circulation une vieille voiture polluante.
En combinant les deux, le coup de pouce financier de l'État peut devenir vraiment conséquent. Le seul conseil : vérifiez toujours les barèmes et les plafonds en vigueur au moment de votre achat, car ils peuvent changer d'une année à l'autre.
Une fois le dossier envoyé, combien de temps faut-il pour recevoir la prime ?
Soyons réalistes : ce n'est pas instantané. Une fois votre dossier complet déposé, il faut généralement compter entre quatre et huit semaines pour que l'Agence de Services et de Paiement (ASP) valide et verse la prime.
Ce délai peut un peu s'allonger selon la période de l'année – il y a des moments où les demandes affluent – ou si votre dossier présente une particularité.
L'astuce pour mettre toutes les chances de votre côté et accélérer le traitement ? Visez le "dossier parfait" du premier coup. Des documents complets, clairs et bien lisibles, c'est la meilleure garantie pour que tout roule sans accroc.
Que faire si ma demande de prime est refusée ?
Pas de panique, un refus n'est pas forcément définitif. La première chose à faire est de lire très attentivement le motif que l'ASP vous a communiqué.
Bien souvent, le blocage vient d'une petite erreur administrative facile à corriger.
Un document manquant : Un simple oubli qui arrive à tout le monde.
Une information inexacte : Une faute de frappe dans un nom, une adresse qui ne correspond pas...
Une pièce non conforme : Une facture un peu floue ou un justificatif de domicile qui a plus de trois mois.
Si l'erreur est de cet ordre, vous pourrez simplement corriger votre dossier et le soumettre à nouveau. Si vous pensez que le refus est injustifié, vous avez tout à fait le droit de contester. Il faudra alors monter un recours en suivant la procédure indiquée sur le portail de la prime, en expliquant pourquoi vous n'êtes pas d'accord et en joignant les preuves nécessaires.
Faut-il acheter le nouveau véhicule avant ou après la mise à la casse ?
Attention, c'est LE point à ne surtout pas rater. L'ordre des étapes est strict et non négociable. Si vous l'inversez, c'est le refus assuré.
Voici la chronologie à respecter impérativement :
D'abord, la mise à la casse : La toute première étape est de confier votre vieille voiture à un centre VHU agréé. C'est lui qui vous remettra le certificat de destruction, le sésame pour la suite.
Ensuite, l'achat du nouveau véhicule : La date de la facture de votre nouvelle voiture (ou la date de signature du contrat de location) doit absolument être plus récente que la date de mise à la casse qui figure sur le certificat de destruction.
Si vous signez un bon de commande ou si la facture est éditée avant que l'ancien véhicule soit officiellement détruit, la prime vous sera automatiquement refusée. C'est une règle d'or, alors soyez très vigilant.
Pour être certain que la mise au rebut de votre véhicule se passe sans stress et en parfaite conformité, le plus simple est de passer par un professionnel. Casse Auto VHU vous accompagne pour obtenir votre certificat de destruction et valider cette étape cruciale de votre dossier. Planifiez la reprise de votre véhicule en toute simplicité sur https://www.casseautovhu.com.
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